Bonjour 🙂

Je m’appelle Amélie et mon but, c’est de donner des outils aux gens pour qu’ils s’approprient les langues, les mots et les histoires qu’ils ont en eux.

Je fais ça principalement en écrivant des histoires qui font la part belle aux mots et à nos manières de dire et de taire, et en accompagnant l’écriture des autres, dans des ateliers d’écriture créative pour toutes et tous ou des suivis de projets au long cours. Je suis aussi enseignante de français comme langue étrangère (FLE) et formatrice de formateur·rice·s.

Les mots sont un tel outil de pouvoir que j’aimerais bien que chacune et chacun puisse être à l’aise et tisse un lien fort et joyeux (et fort joyeux) avec eux. Que chacun et chacune se sente capable de ça.

Partager des ressources

J’adore partager mes découvertes, mes apprentissages, mes retours d’expérience… vous donner des billes, des élans, des pistes, pour réfléchir, agir, créer à partir de vous. Voici trois espaces pour cela :

Le blog

Sur le blog, vous trouvez des ressources pour écrire et faire écrire. Vous ne savez pas par où commencer ? Voici quelques articles qui pourraient vous intéresser :
5 astuces pour se remettre en écriture
Les sardinosaures, ou comment travailler la description l’air de rien : un atelier d’écriture en FLE
Un atelier d’écriture qui rate (parce que, hé oui, ça arrive aussi)

La newsletter

Dans la newsletter pétillante et créative qui arrive un dimanche sur deux, je vous envoie un boost d’inspiration avec une anecdote, une découverte que j’ai faite, quelque chose que j’ai appris de l’écriture et de la création.

En vous y abonnant, vous recevez aussi un livret plein de démarreurs d’écriture piochés dans des livres aimés pour vous aider à vous lancer.

Les coulisses Tipeee

Sur Tipeee, je raconte — en textes, en images et en podcasts, les coulisses de ma propre écriture. Je vous raconte quand ça bloque et quand ça marche, quand l’écriture me met en joie et quand elle me bouleverse aussi. Je vous parle aussi des projets de ma petite entreprise, de comment je fais de la place à l’écriture au quotidien, et de comment je fabrique une vie autour de cela.

Et pour tout vous dire, c’est là où je me montre la plus vulnérable :’).

Mais encore ?

Après avoir vécu les 20 premières années de ma vie à Lyon et dans sa région, j’ai découvert la vie à l’étranger :
– un an en Irlande ;
– deux en Slovénie ;
– un au Kirghizstan ;
– quatre en Belgique ;
– et maintenant en Suisse, à Lausanne, depuis début 2018.

J’ai aussi pas mal voyagé :
– sac au dos avec des amies, au Burkina Faso ou au Laos ;
– toujours sac au dos, mais seule, en Thaïlande, et en stop depuis Istanbul jusqu’en Normandie ;
– et de plus en plus souvent à vélo entre Suisse, Belgique et France.

La vie ailleurs et les voyages nourrissent ma créativité, et questionnent sans cesse ma façon de parler et d’écrire : je découvre des langues que je ne connais pas, ou une langue que je connais et qui m’apparaît complètement neuve, teintée de nouvelles expressions ou de mille accents étonnants.

J’adore les ponts entre les langues, les transparences et les frictions, c’est pour moi un véritable terrain de jeux.

Alors vous imaginez mon bonheur quand je me retrouve devant une classe avec des apprenant·e·s de quinze langues maternelles différentes !

Au fil du temps et des lieux, j’ai inventé un mot qui me tient chaud, il s’agit de « travadrouille » : ah ça oui, j’aime quand mon métier me fait voyager !

Des lettres et des langues

J’ai longtemps voulu travailler dans l’édition, hésité à me lancer dans la traduction, envisagé de devenir interprète en langue des signes. Des métiers en plein dans les langues ! Mais je garde ça pour d’autres vies : autrice, animatrice d’ateliers d’écriture et formatrice dans le milieu du FLE, ça me va vraiment très bien !

Comment j’en suis arrivée là ? J’ai commencé par faire une licence de lettres modernes et une d’anglais, bien incapable de choisir uniquement l’une ou l’autre. Puis j’ai continué en Master de lettres avant de bifurquer sur des études de Didactique du Français Langue Etrangère. Je me suis aussi formée à l’animation d’ateliers d’écriture.

Bref, pas de doute, je suis une vraie littéraire, pas mal fâchée avec les sciences (même si j’aime bien le calcul mental). Il m’arrive de me réconcilier avec elles en co-animant des ateliers d’écriture et sciences avec un ingénieur.

Envie d’en savoir plus sur moi ?

Édouard Levé a écrit Autoportrait, un texte de 125 pages dans lequel il juxtapose des phrases le décrivant sur tous les plans. Voici donc, à la manière de, un peu moins de 125 pages (!) sur moi.

Après chaque pique-nique, je remercie le champ qui nous a accueilli·e·s. Je dis aussi merci au soleil juste avant qu’il ne disparaisse. J’ai peur des petits bateaux mais depuis des années, j’appelle mon lit « le radeau ». J’aime plus l’odeur du café que le goût, sauf dans le tiramisu. Je bois beaucoup de thé, surtout des parfumés. J’ai déménagé près de vingt fois. J’adorerais connaître le nom des plantes et des arbres, mais j’ai trop la flemme de les apprendre. J’essaie d’avoir toujours en réserve au moins un pot de confiture de ma grand-mère. Traverser la baie du Mont Saint-Michel pieds nus a été une expérience incroyable. J’aime apprendre des poèmes par cœur. J’invente beaucoup de chansons dans mon quotidien — ça veut dire que ça va bien. À Bruxelles, j’adorais regarder la ville de nuit depuis ma terrasse clandestine. À Och, j’adorais regarder le Sulaiman-Too depuis ma chambre. J’aime organiser des chasses au trésor et autres surprises. Je n’aime pas prendre de photos mais j’aime bien qu’il en existe des chouettes moments passés. J’ai une petite étagère Billy qui contient uniquement des carnets. Je dis « pot pod noge » quand il s’agit de partir quelque part, ce qui signifie « le chemin sous nos pieds ! » en slovène. J’aime toutes les chansons de Vincent Delerm. J’adore chanter de la vieille chanson française en karaoké (mais pas au micro). J’ai besoin d’étreintes et d’étreindre. J’ai très souvent du chocolat noir dans mon sac. Je pleure bien trop facilement au cinéma. Je recherche régulièrement des espaces en non-mixité. J’ai besoin de temps pour décanter les choses. Je remarque toujours les gauchers, avec cette réflexion, « on fait partie de la même équipe ». La feue émission Remède à la mélancolie (et plus particulièrement la voix d’Eva Bester) était un profond remède à ma mélancolie. J’aimerais faire de la radio. Je fais souvent des jeux de mots pourris. Je jongle avec les noix avant de les casser. J’ai écrit un roman que j’ai autoédité. Je suis optimiste au quotidien, il ne faut juste pas trop que je réfléchisse à l’avenir du monde. J’aime faire des oiseaux en origami. J’adore lire à voix haute. Il n’est pas rare que je bouquine plusieurs livres en même temps. Mon vélo est une source inépuisable de joie dans ma vie (il s’appelle Bergamote). Tout me paraît un peu meilleur une fois saupoudré de paprika fumé.

Les portraits de cette page ont été faits par Nirine Arnold.

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